« Les camerounais partent parce qu’ils ont faim »

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Cabral Libii Ngue évoque le problème d’immigration dans son livre

Le président national du PCRN Cabral Libii Ngue a réuni les hommes de médias, hommes politiques et les militants de son parti jeudi dernier dans la capitale économique du Cameroun à l’occasion de la dédicace de son livre intitulé « Ce que j’ai vu ».

Le paysage politique a connu quelques secousses tout récemment avec l’entrée en scène du deuxième livre du député du PCRN juste après « le Libéralisme Communautaire ». Ils étaient nombreux, hommes de médias, politiques, militants et invités à répondre présent à la présentation du livre de Cabral Libii Ngue. Dans ce livre sous-titré le manifeste de la rupture et du progrès, l’homme politique énumère pas mal de frasques dont souffre son pays le Cameroun depuis belle lurette, d’où « ce que j’ai vu ». Son chef d’œuvre est en réalité le lieu idéal pour partager avec son peuple sa vision pour sortir sa patrie de l’esbroufe dont elle fait face depuis des lustres. Il se dit prêt à relever le défi, voilà pourquoi il a compilé tares et solutions dans cet ouvrage « Ce manifeste est le fruit de mon expérience et de mes réflexions sur les défis auxquels notre nation est confrontée » argue Cabral Libii Ngue.
Ce que l’écrivain veut du Cameroun est consigné dans son œuvre. C’est la raison pour laquelle, il considère tous les mots qu’il a couchés dans ce manifeste comme son projet de société pour l’avenir, afin de rompre le pacte avec l’ancienne formule des pseudo dépendances qui n’auront rien bénéficié au Cameroun. Pour se refaire une belle silhouette, le Cameroun va « rentrer à l’usine » pour se préfabriquer sous un nouvel angle loin de tout ce qui mine son équilibre gouvernemental. Et en tant que jeune leader, qui porte plus ou moins la voix des jeunes. Il compte sur l’appui, le souffle et le courage de cette jeunesse qui croupit dans l’obscurité, dans un pays où les vieillards ont pris tous les sièges. Dans « un pays où 90% de la population est âgée de moins 65 ans, alors que la tranche d’âge est comprise en 17 et 54 représente 45% de la démographie. ». Des visions pour le devenir du Cameroun il en n’a pas mal, c’est d’ailleurs pourquoi il a réuni toutes ses visons dans un manuscrit « Il ne s’agit pas de relater ce que j’ai reçu de mon vécu » il poursuit « S’il y’a en a ici qui n’avait pas encore croisé quelqu’un qui a des visons, eh bien, c’est le cas aujourd’hui. Vous avez en face de vous un homme qui en a reçu au moins une ». Ce qu’il définit comme le Cameroun qui libère et protège les énergies.
Pour libérer le pays de son étranglement, il a compilé sa vision en deux à savoir le projet de rupture et le projet de libération des énergies. Pour que ceci soit bien établi il faudrait faire face à certaines ruptures la première étant brisé le néocolonialisme et rompre avec la défaillance. La première est répartie en trois actions : l’idéologie propre, l’ancrage dans notre africanité et le recouvrement de notre souveraineté.
Dans le chapitre 5 du livre, Cabral Libii milite pour la décentralisation communautaire. La meilleure option serait de fédérer les communautés afin de sortir du culte du néocolonialisme qui a plus apporté des problèmes au Cameroun. En ce qui concerne le sujet sur le système éducatif, il serait préférable d’apprendre le français et l’anglais dès la maternelle où l’on aura des années après une population parfaitement bilingue.
Dans cette même œuvre, le représentant du PCRN évoque également la longévité au pouvoir qui a fait germer des affinités et ne favorise pas l’évolution de la bonne marche du pays, ce qui a donné en lieu et place à la spoliation alors pour guérir de cette gangrène, le véritable remède serait une alternance cyclique afin d’impulser un souffle nouveau sur le terroir.
Mais avant tout chose, il est important de combattre la corruption pour le bien de tous. Il est indéniable que l’antidote de ce qu’il considère comme grave pathologie infectieuse serait le renouvellement démocratique de la classe politique.

D’ailleurs fédérer les communautés ne mettra en mal personne bien au contraire c’est grâce à tout ceci que disparaîtra l’ethnie de rejet d’ethnie ainsi que les préjugés « Il ne sert à rien d’avoir une fête nationale de l’unité, si la diversité n’est pas célébrée et préservée, La diversité n’est pas une malédiction, c’est une bénédiction tant que l’état du Cameroun ne considéra pas sa diversité comme une mamelle nourricière, elle restera mal nourrit et fragile » argue Cabral Libii Ngué
Il continue « le tribalisme existe actuellement parce que nos dirigeants ont négligé une question, celle de l’intégration nationale ».
Dans les chapitres 6 ,7 et 8, où il faut rompre avec la défaillance de l’État, répartie en trois actions à savoir : la protection sociale, la sécurité et la sûreté nationale et la réforme fondamentale de la justice. Il est indubitablement que pour donner une santé fer au pays afin de le restaurer on devrait toucher les domaines d’activités sans oublier la diaspora considérée comme « un levier extraordinaire ». Il nourrit aussi le rêve de faire du Cameroun le carrefour de l’industrialisation en mettant en lumière 8 pôles comme l’agriculture de l’agro-alimentaire, l’avicole, les technologies de l’information et de la communication, les Btp, la chimie et le gaz ce qui permettra de libérer les richesses et créer plusieurs emplois.
« Si je suis élu président de la République du Cameroun, la première chose que je ferai, ce serait de donner à manger à mon peuple, les Camerounais partent parce qu’ils ont faim, ils n’ont pas d’emplois même quand ils en ont, ils sont très mal rémunérés. Voilà pourquoi ils sont à la conquête du nouvel Eldorado » déclare le représentant du peuple.

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