Personne âgées du Cameroun

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Vieillir autrement

Les personnes du troisième âge ont organisé une conférence de presse vendredi dernier au siège de la MUPAC à Ndogbong dans l’arrondissement de Douala 5ème. L’objectif était d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur le nouveau climat qui règne au sein de la mutuelle des personnes âgées du Cameroun.

Dans l’optique de lever les zones d’ombre qui planent sur la Mutuelle des personnes âgées du Cameroun après une longue période de turbulence, les responsables de cette mutuelle ont décidé vendredi dernier de répondre aux questions des journalistes à l’effet de mettre la lumière sur le désordre observé pendant une certaine période. « La Mupac (Mutuelle des personnes âgées du Cameroun) fait face à un épisode inédit de son histoire. Un bicéphalisme orchestré par des dissidents. Ce qui n’a pas été sans écueils sur cette institution mise sur pied par la fondatrice, présidente nationale Kala Lobe Kutta Sarah pour le bien être des personnes du 3ème âge. La situation qui prévaut depuis plus de deux ans, a contraint les dirigeants légitimes à saisir en justice. Gain de cause leur a été accordé en instance et en appel. Cela n’a pas suffi pour dissuader les usurpateurs qui sont connus » argue Daniel Ebangue Eyoum, président par intérim de la mutuelle des personnes âgées du Cameroun. C’est dans ce climat délétère que la Mupac a tenu cette conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes venus de plusieurs médias de la capitale économique du Cameroun. Dans un échange de près d’une heure d’horloge, les responsables de cette institution ont épilogué sur les tenants et les aboutissants de cette période de turbulence.  

Place à la réconciliation

Pendant ce moment d’échange au siège de la Mupac, les responsables de cette mutuelle se sont appesantis sur l’objectif majeur qui était de tendre la main aux dissidents afin de leur accorder une seconde chance de revenir à la case de départ. « Il y a eu à un moment donné nos frères et sœurs, on ne sait animés par quel esprit, ont voulu fragiliser la Mupac. Heureusement, c’était juste un groupuscule et je le répète heureusement, parce que nos statistiques montrent que ceux qui ont suivi la bonne voix sont plus nombreux. L’objet de cette conférence de presse est essentiellement de vous donner une information qui ne soit pas biaisée et que vous devez transmettre pour que nous puissions ramener nos frères innocents qui étaient entrainés par une tempête dont nous ne connaissons pas les origines.  L’esprit qui prévaut maintenant est de ramener nos frères sans discrimination, nous les recevrons et nous les traiterons avec tous les usages, avec tout le respect et avec toute la fraternité, la solidarité qui anime l’esprit de maman Kala Lobe, une maman qui est toujours prête à accueillir ses enfants. Après des décisions de justice, nous sommes dans la légalité, il n’y a plus de problème. Certes il y avait un problème au départ. Nous avons mis en lumière certaines infractions. C’est dire des fautes de gestion et les concernés ont voulu détourner les documents croyant que c’est ce qui faisait leur force. Et c’est eux qui ont les premiers pris la voie des différentes instances. Première instance, ils ont été déboutés, ils sont partis à la cour d’appel, les décisions des instances ont été confirmées. Notre vision c’est juste faire vivre la mutuelle et tous ceux qui sont contraire à cette vision de maman Kala Lobe qui a le gouvernail. Ils se jettent à l’eau et si nous pouvons les sauver, il est du devoir de chacun de sauver quelqu’un qui veut se noyer. Notre devoir était d’abord de sauver la Mupac et ceux qui ne l’ont pas compris ont pris une autre route. Nous sommes dans un Etat de droit, un pays de liberté. Ceux qui ne veulent pas marcher selon nos valeurs n’ont qu’à créer leur part d’association des personnes âgées que de vouloir venir s’agripper sur la Mupac. S’ils veulent créer leur propre mutuelle, ils sont libres mais notre devoir est de ramener ceux qui sont partis naïvement, parce qu’ils ne savaient pas là où on les amenait. C’est pourquoi nous organisons depuis le 1er les journées portes ouvertes et nous attendons les membres. Nous tendons grandement la main aux responsables des chefs d’antennes de s’y atteler pour qu’au 31 mars, cet effectif soit atteint. » poursuit Daniel Ebangue Eyoum, président par intérim de la mutuelle des personnes âgées du Cameroun. Pour madame Florence, membre de la Mupac depuis 7 ans le climat serein au départ, avec beaucoup de membres mais juste après il y a eu des problèmes mais avec l’aide de Dieu et une volonté de rester dans la légalité, certain ont décidé d’aller ailleurs tandis qu’elle a pensé qu’il était judicieux pour elle de rester. Le droit a prévalu par la suite et les décisions aussi bien à l’instance qu’à la cour d’appel ont donné raison. Il n’y a plus lieu de douter, pense-t-elle. La Mupac reste celle qu’elle a trouvée il y a 7 ans dont le siège est à Ndogbong. Au sortir de ce point de presse, l’une des leçons à retenir était celle de savoir qu’il n’y a qu’une seule Mupac avec pour siège Ndogbong, une Mupac pour le bien de l’individu et pour le bien de tous.

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