Problèmes des jeunes

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Les propositions du Parlement de la jeunesse

Ce vendredi 9 février 2024, 180 députés et 100 sénateurs jeunes étaient en Congrès à Yaoundé. Ils ont proposé des solutions pour une meilleure gestion de la jeunesse.

La 7e édition du parlement de la jeunesse s’est tenue ce vendredi à Yaoundé. L’innovation majeure de cet événement a été l’ajout aux 180 députés jeunes existant depuis la création de cette institution parlementaire de 100 sénateurs jeunes. Ce qui porte à 280 le nombre de jeunes ayant pris part aux travaux du 9 février dernier et qui ont fait des propositions au Gouvernement.

Au rang de ces résolutions formulées figurent celles relatives à l’insertion dans jeunes dans le processus de décentralisation. Le Parlement de la jeunesse proposé par conséquent que les entités locales prennent exemple sur le Parlement et mettent en place des structures de jeunes élus locaux. « Encourager et finaliser la mise en place des conseillers municipaux jeunes et les conseillers régionaux jeunes ; Appuyer fortement l’insertion des jeunes dans le processus de la décentralisation ».

Dans cette logique de participation à la gouvernance locale, les parlementaires espèrent par conséquent intervenir notamment dans la résolution des conflits. « La création des espaces de dialogue et de concertation entre les jeunes les autorités locales, la Société civile, afin de favoriser les échanges pour les prises de décision collective pour la résolution pacifique des conflits » indiquent-ils.

Outre ces structures, les jeunes parlementaires demandent au Gouvernement de mettre en place un fond d’appui aux jeunes au niveau local. « Instaurer un Fond des jeunes dans les budgets des collectivités territoriales décentralisées pour appuyer les initiatives jeunes de développement à la base ».

Discours de haine

Outre la prise en compte des jeunes dans les différents aspects du processus de décentralisation, le Parlement de la jeunesse se lance également en croisade contre les discours de haine au Cameroun. Dans le sillage du Gouvernement qui tentent de réprimer la montée de ces propos depuis des années dans les espaces tels que les réseaux sociaux, les 280 jeunes proposent de recruter des jeunes dont le travail sera dédié exclusivement à cette lutte. « Encourager le recrutement des jeunes informaticiens pour le contrôle et la régulation des messages de haine et autres publications faites sur les réseaux sociaux » proposent-ils.

Au-delà de ce contrôle, le Parlement de la jeunesse souhaite qu’un te ail soit fait en amont pour prévenir ces dérives langagières. Un réarmement moral : « Motiver la mise en place de plans de réaménagement moral et éthique dans les lycées et collèges ».

Outre les propositions faites à l’endroit du gouvernement, le Parlement de la jeunesse a également interpelé les ministres sur leur gestion de certains programmes tel que le Plan triennal spécial jeunes, la stratégie nationale de développement 2020-2030 notamment.

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