Ecriture

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Félicité Oyono raconte son «épreuve de… maladie»

La journaliste de la Cameroon radio television vient de boucler la rédaction d’un livre annoncé dans les librairies pour les prochaines semaines.

« Lorsqu’on a beaucoup vu, et entendu, il ne reste plus qu’à raconter, pour la postérité». C’est le dernier post de Félicité sur ses plateformes communicationnelles. Apparaissant sur une photographie dans une ténue blanche sur fond noir qui laisse éclater la vivacité de sa couleur, esquissant un léger sourire, Félicité Oyono annonce ainsi sous forme de teasing l’imminence de la parution de son tout premier livre. C’est une posture qui tranche net avec les précédentes. Dans un compte-à-rebours, la spécialiste de la communication avait jusqu’ici dissimulé son visage régulièrement baissé. Et lorsqu’il ne l’avait pas fait, elle laissait découvrir un visage renfermé, pensif, et revêtait des ténues aux couleurs plutôt peu vives. Mais les messages pouvaient trahir la détermination d’une entrepreneure à aller au bout de son engagement, invoquant le Créateur à l’accompagnement: entre autres: «Nous sommes le 20…Seigneur tu conduis toutes choses…jusqu’à l’aboutissement», «une nouvelle saison», «Seigneur glorifie toi dans cet événement, car sans toi, je ne peux rien», «Félicité Oyono brise le silence»,… 

Parturition en décembre

La délivrance est proche. Le titre : « L’épreuve de la maladie». Quelle épreuve? De qui parle l’auteure ? De quelle maladie s’agit-il ? Incitatif, le titre semble a priori trahir une peine, une « épreuve » difficile vécue… L’experte dans l’art du maniement de la langue de Molière maintient le suspense jusqu’au bout. «Je suis hermétique parce que je voulais préparer le public à accepter mes écrits et ne pas les brutaliser. J’ai préféré que les gens s’ouvrent seuls et par leur propre volonté à l’idée de me lire », se justifie-t-elle. « Je crois à la politesse, et pour moi il faut éviter de s’imposer aux gens. Laisser les gens venir à soi et ne jamais s’imposer. Sinon c’est violent », ajoute-t-elle. Une liberté qu’elle accorde aux curieux assoiffés par l’envie de découvrir l’autre face de celle que l’on n’a jusqu’ici connue que vocalement à travers les ondes du poste national de la Cameroon radio television (Crtv). « Un livre c’est comme une entreprise. On le pense. On le fait…comme un bébé en préparation qui finira par naître », philosophe-t-elle. De quoi en rajouter à l’impatience des amoureux de la lecture.

Le mystère sera levé au cours du mois de décembre. La cérémonie de dédicace de l’ouvrage étant programmée pour cette fin d’année. Un bébé que la mère elle-même a hâte de faire découvrir à ses nombreux fans sur les réseaux sociaux, à l’affût des moindres sorties dans la série du compte-à-rebours. Scrutant gestes et détails de chaque mot glissé dans de courtes phrases savamment orchestrées pour mieux aguicher la faim des internautes. Les intéressés en auront pour leur compte. «Je ne compte pas m’arrêter à ce premier jet», promet-elle. Annonçant ainsi un second livre, avant même d’avoir servi le premier au public.

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