Les libanaises n’accouchent plus au Sénégal
« Interdiction aux femmes libanaises de d’enfanter ou d’accoucher au Sénégal, de la même manière qu’il est interdit aux femmes noires de le faire au Liban » déclare une autorité sénégalaise. Cette décision intervient à la suite du constat fait sur le traitement infligé aux femmes africaines au Liban.
En réciprocité au Sénégal, les libanais n’auront plus le droit de faire des bébés. C’est à dire c’est une réaction contre une action. Les libanais ont une loi non écrite ne permet pas aux femmes africaines de faire des bébés au Liban, affirme Zack Mwekassa à travers son compte Youtube. D’après des investigations, au Liban, il n’est pas autorisé aux africains de faire des bébés. L’une des raisons est l’absence de considération vis-à-vis des africains. En Inde par exemple ou au Pakistan, le traitement réservé aux noires est déplorable et choquant, d’après cet africain averti. Au Liban ou au moyen orient, le traitement que reçoivent beaucoup d’africaines est bouleversant. Le Sénégal se lève en réaction à ce qui se passe au Liban et dit ouvertement que les libanaises ne devraient malheureusement plus faire d’enfants en Afrique. « L’africain est quelqu’un de très généreux, de très accueillant et très sociable » constate-t-il. À la question de savoir ce que les noirs partent faire au moyen Orient, il pense que là-bas, on a besoin des gens pour faire le nettoyage, et aussi pour prendre soin des enfants. Ces femmes qui y vont généralement c’est non seulement pour nettoyer, mais aussi pour prendre soin des enfants.

Dans une vidéo, on perçoit une femme noire entourée des enfants arabes et visiblement, ces derniers l’aiment beaucoup. Les enfants aiment les baby-sitters noires parce qu’elles ont beaucoup d’amour à offrir, c’est la motivation de ces arabes à toujours porter leur choix sur les noires pour bercer leurs enfants parce qu’ils ont besoin d’un transfert d’amour. Inconsciemment, ils reconnaissent que les noirs ont beaucoup d’amour, raison pour laquelle, les choix sont toujours portés sur les noires bien qu’il y ait des personnes sur place chez eux pour faire le même travail. « Il faut que les pays africains apprennent à se respecter en appliquant la politique de la réciprocité. Bravo aux autorités sénégalaises. » pense un internaute. Une autre ajoute, « moi je suis gabonaise et vivant au Liban, je n’ai aucun ami libanais. Ici, ils font dans l’alimentation des produits surgelés qu’eux-mêmes ne consomment pas. Ils se marient entre eux, vivent sur notre terre sans s’intégrer en se contentant de gagner leur argent. Je suis d’avis avec le Sénégal pour cette courageuse décision ». « Ma copine était fille de ménage dans une famille libanaise à Abidjan, elle n’avait pas le droit de manger la nourriture qu’elle préparait, elle s’achète sa nourriture dehors, elle était maltraitée, humiliée voire abusée dans son propre pays. Elle a beau crier, aucune autorité n’a réagi. C’est triste et révoltant », témoigne une dame qui a préféré garder l’anonymat. Il semble qu’au Liban, il existe bien des personnes pauvres qui peuvent faire le même travail mais il semblerait qu’elles n’aient pas assez d’amour ou même pas à la hauteur de ces africaines noires à qui généralement, on donne un salaire minable pour un travail extraordinaire. La plupart de ces femmes noires qui y vont pour travailler sont abusées, elles vivent l’enfer « je suis en Arabie Saoudite, si je suis surprise avec un téléphone, ils vont le confisquer, mes amies kenyanes, sauvez moi » lâche une kenyane en larmes dans une vidéo sur les réseaux sociaux. Ces femmes travaillent 20h/24, parfois elles sont dérangées dans leur intimité. Parmi ces femmes, pense Zack Mwekassa, il y en a qui sont mariées avec des enfants et qui y vont pour se chercher et elles se trouvent forcées à faire des choses inacceptables. « On m’a laissé dans la maison avec le monsieur, il est venu quand je dormais, et il m’a dit « je te veux » et je lui ai dit non je ne peux pas, je suis mariée et il m’a dit « tu es dans ma maison, tu dois obéir à mes règles dans cette maison » témoigne une femme noire mariée qui a subi des choses inexplicables. « Il faut que les autres pays fassent comme le Sénégal et ne pas laisser le Sénégal isolé dans ce genre de mesure de grande dignité .je suis tellement content de voir le Sénégal prendre de bonnes décisions. C’est ça la dignité » affirme un internaute.

D’après Zack Mwekassa, les Africaines y vont en général pour chercher une vie meilleure, les kenyanes par exemple vont en Arabie Saoudite précisément parce que le salaire est mieux. Malheureusement au Kenya, le salaire qu’on peut recevoir en tant que docteur n’est pas comparé au salaire qu’on peut recevoir dans ces pays étrangers, notamment au Moyen Orient en tant que domestique. Donc certaines préfèrent se rendre là-bas et travailler en tant que domestique plutôt que de rester pour devenir docteur au Kenya. Il poursuit en faisant constater que dans certains pays africains, les libanais ont apparemment leurs écoles exclusives à eux où personne d’autre ne peut fréquenter. « Ils viennent dans votre pays, ils construisent leurs histoires où vous n’êtes pas inclus, et c’est acceptable. Apparemment en Afrique, les libanais ont des hôpitaux dans certains pays où personne d’autre ne peut entrer. C’est inacceptable, apparemment en Afrique, les libanais ont des quartiers où il n’y a que des libanais et c’est accepté, est-ce que c’est normal. Est-ce que des Africains peuvent aller au Liban et créer un quartier africain où les libanais ne peuvent pas entrer ? ou une école, ou un hôpital ? Comment est-ce qu’on peut être négligé au point où on est détesté même chez soi ? C’est inacceptable » s’interroge Zack Mwekassa.
Cette mesure forte du Sénégal visant à interdire aux femmes libanaises d’accoucher sur son territoire est salutaire dans la mesure où elle pourrait contraindre ces pays qui ont déjà assez instrumentalisé voire chosifié les femmes africaines.
Excellent rapport sur la réalité que vivent les noires africaines dans ces régions du monde.
Quand on sait comment nous accueillons ces libanais chez nous. Nous les aidons à fuir la guerre et la misère du Liban pour trouver un refuge ici.
N’oublions jamais que ces derniers ont été toujours les intermédiaires entrent les colons et les colonisés. Une entité créée pour maintenir la colonisation