Périls sur la faculté des sciences de l’éducation de l’université de yaoundé 1

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En matière d’incompétence, le doyen de la faculté des sciences de l’éducation de l’université de Yaoundé 1 emporte sans conteste la palme sur tous les autres chefs d’établissements de cette université.

Le doyen de cette faculté fait partie des nombreux kakistocrates qui inondent les circuits de l’administration publiques. L’homme qui se revendique de l’art et de l’archéologie s’attire les quolibets des autres universitaires qui voient en lui le prototype du profil universitaire non identifié. Pour certains, il n’est archéologue ni critique artistique. Pour d’autres, il est plus artiste qu’autre chose. Cela semble amplement justifier sa désignation comme chef du Département des Arts du Spectacle. Ce qui fait le plus défaut au doyen de la faculté des SED, c’est les compétences et l’éthique. L’homme est pathologiquement avide d’argent ; rien ne l’arrête pour en aliéner le patrimoine :

Tenue de réunions de coordination fantaisistes pour démultiplier des états de paiement

Perception de salaires de temporaires factifs

Livraisons fictives sous de prête-noms

Non-délivrance des cartes aux étudiants

Non-paiement de l’assurance des étudiants

Aucune acquisition de nouvelle documentation pour la bibliothèque

Aucun abonnement à aucune revue.

Par le fait de la médiocrité de son chef, l’établissement continue de constituer une dette académique énorme. Il a transformé la faculté des sciences de l’éducation en usine de fabrication de thèses de Master et de Doctorat. Elle traine depuis la réputation de distributeur automatique de diplômes. Dans la plus grande profanation des standards de la recherche scientifique, des officines produisent et font soutenir en moyenne 50 thèses et 300 mémoires à la faculté des sciences de l’éducation chaque année. C’est le business des encadrements et des soutenances. Le doyen de la faculté des SED a un mérite unique : c’est de rester viscéralement agrippé sur son capital familial pour s’assurer des places de choix dans l’ascenseur socioprofessionnel. Depuis son recrutement son frère, ancien gouverneur, n’a pas arrêté de le pistonner, lui obtenant toutes ses promotions académiques et administratives. L’incompétence de l’homme ne connait cependant pas de limites. Son management consiste à harceler administrativement ses collaborateurs, à les accabler et à les couvrir d’humiliations pour cacher son impéritie.

La gouvernance catastrophique, complexée et couteuse du doyen est un mélange d’épicurisme et de cynisme. Son inclination pour les plaisirs est connue. Sa veulerie s’accorde avec les conseils de cynisme et la fourberie d’un des vices-doyens à qui il obéit littéralement au doigt, exactement comme un chien obéit à son maitre. Ce vice-doyen fait et défait la totalité des décisions au sein de l’établissement, il y a instauré et y maintient une atmosphère délétère. Cette situation rend les relations entre les composantes du personnel malsaines et, par conséquent, inefficaces. La cohésion de la collaboration est précaire et régulièrement brisée par des redéploiements hasardeux de personnels. Cependant, l’établissement couve un malaise profond et sombre dans la décrépitude morale et managériale ; des dysfonctionnements surgissent au quotidien. La Faculté des Sciences de l’éducation est l’établissement de l’université de Yaoundé 1 et même de l’université camerounaise où ait été atteint le stade ultime de l’abjection : l’établissement est infesté de réseaux mafieux de tricherie ; implantés depuis le secrétariat du doyen où sont photographiés par les soins d’un temporaire expressément désigné par lui au mépris de l’arrêté du MINETAT/MINESUP qui y a récemment nommé un agent la reprographie (ce dernier n’a reçu ni bureau ni matériel) les sujets d’examens, ils s’appuient sur les délégués d’étudiants désignés à l’effet les ventiler contre transferts d’argent via Express Union, structure dont le nom est évoqué dans la délivrance de faux reçus de paiement aux étudiants. Cela soulève cependant une question : s’agit-il de faux reçus ou plutôt de reçus d’un compte parallèle ? Les enquêtes prescrites par le recteur permettront d’élucider le mystère. Il se dit en outre que les étudiantes les moins financièrement nanties accorderaient leurs faveurs pour percer avant terme le secret des sujets, et qu’il circule à ce propos des « nudes » d’enseignants et de responsables. La première journée des épreuves de la session normale du cycle Licence a été ébranlée par le scandale du démantèlement d’un vaste réseau de ventilation des sujets. Cela dure depuis la nomination de l’actuel doyen à la tête de cet établissement qui ploie sous un amoncèlement de turpitudes. Il y a quelques mois en effet, on a appris dans cet établissement la disparition de près de 400 ordinateurs PBHV destinés aux étudiants. Pour dégager leur responsabilité, le doyen et son « adjoint » malfaisant s’étaient hâtés avec malhonnêteté de désigner un bouc-émissaire, un malheureux qu’ils avaient étouffé à coups d’intimidations pour l’obliger à la fermer ou l’empêcher de se défendre. Sous la conduite de Bela Cyrille Bienvenu, la faculté des SED est devenue le symbole honteux de la promotion des incompétents et des médiocres dans la gouvernance universitaire. Pourtant, Bela est appartient à la catégorie des individus insatiables. Après avoir enlisé la faculté dans un lourd endettement et des histoires sordides, il caresse désormais le rêve de remplir de son incompétence le fauteuil de directeur du Développement de l’Enseignement supérieur. Il compte sur son capital familial.

Correspondance particulière

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