Carte nationale d’identité

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Mbarga Nguélé annonce la fin du calvaire

« Une nouvelle ère s’ouvre pour la gestion des documents d’identités au Cameroun ». Une annonce récente du Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguélé lors de la présentation des vœux de ses collaborateurs, vendredi dernier à Yaoundé a suscité une grande curiosité des camerounais.

Il a promis que les cartes nationales d’identités seront délivrées en un délai record de 48 heures, marquant ainsi une rupture avec les lenteurs administratives qui ont longtemps caractérisé ce processus.

Un processus accéléré

Le processus de délivrance des cartes d’identités sera accéléré grâce à la mise en place d’un système en ligne qui permettra aux citoyens de pré-enregistrer leurs demandes. Les anciens récépissés valides seront régularisés avant le 17 février, date marquant ainsi le lancement du pré-enrôlement en ligne. Le 24 février quant à lui, marquera le début des enrôlements physiques dans les postes d’identification dans toutes les régions. « Cela veut dire que le demandeur pourra avoir la CNI avant même ce délai. Par ailleurs en exécution des très hautes instructions du Chef de l’État, le traitement et la production des cartes nationales d’identités des camerounais détenant des récépissés de l’ancien système, et qui n’ont aucun problème avec leur filiation, sont actuellement en cours. Ces demandeurs auront leurs pièces sous le nouveau format avant le 17 février 2025 », a rassuré le DGSN.

Un défi à relever

Avec plus de 385000 cartes d’identités non retirées dans l’ancien système, les services de Mbarga Nguélé devront relever un défi important pour respecter les délais promis. Cependant, si cette réforme est couronnée de succès, elle marquera une étape importante dans la modernisation de l’administration camerounaise.

Des questions cruciales

Cette réforme soulève également des questions importantes, notamment en ce qui concerne la capacité technique des services à gérer les demandes, la formation du personnel, la sécurité des données et l’accès aux zones reculées. Il faudra attendre les prochaines semaines pour voir à la grande surprise, comment ces défis seront relevés.

Ange Kamya

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