Il a enseigné ici à New-Bell à l’école principale et il a enseigné à Edéa où il a rencontré sa femme qui était une Bakoko.
Henriette Ekwe, combattante pour le droit de l’homme et de la démocratie
Elimbi Lobe n’a pas une grande culture politique sauf qu’il connait bien le système électoral pour avoir été candidat aux élections municipales mais en dehors de ça, il n’a jamais cité un ouvrage politique. Toutes ces références c’est la bible. Comment peut-il venir donner des leçons à un grand combattant qui a passé neuf ans dans le navire. C’est celui qui a passé le plus d’année en brousse que Um Nyobe, je crois que c’est de l’enfantillage, c’est dommage parce qu’il s’était hissé à un grand niveau d’expert, de politologue. Et quand il tombe dans la boue comme ça, ce n’est une grosse désolation. Je dois rappeler que Les enfants de Ouandie ont ce métissage culturel de leur père bamiléké et de leur mère bakoko de la Sanaga Maritime. Alors, quand ce monsieur dit des choses comme ça, je trouve dommage. S’il m’avait dit qu’il allait faire une déclaration comme ça, je l’aurai déconseillé. Ça montre au contraire qu’il y a une certaine immaturité chez mon jeune frère. Je crois qu’il apprendra à corriger tout ça. Je dois dire que le président Biya a aussi du mépris pour l’UPC, il faut le dire. C’est parce que la sortie de l’UPC de clandestinité est tellement forte que le président a été obligé de reconnaitre les héros de la lutte pour l’indépendance, mais ils n’ont pas eu une rue, un carrefour, une statue nulle part. Lorsque le président engage la guerre contre Boko-Haram, quelles sont ses premières paroles ? À Paris, il dit : « on a vaincu l’UPC, on a vaincu les maquis. Ce n’est pas la petite rébellion-là qui va nous dépasser »