Des cas d’homicides se multiplient
Un chiffre croissant fait craindre. Plusieurs cas d’homicides s’observent au Cameroun au quotidien.
De Yaoundé à Douala, en passant par Maroua pour Bertoua ou Bamenda, il ne se passe un jour, sans qu’on enregistre un cas d’agression mortelle. Mardi 13 mars dernier, l’alerte sur l’attaque funeste d’un jeune homme est largement relayée sur les réseaux sociaux.
Un phénomène loin d’être isolé. Dans la ville de Maroua, un étudiant passe de vie à trépas, poignardé par des malfrats. Et la liste est non exhaustive.
Un homme, une femme, un enfant, meurent chaque jour au Cameroun, tués par des malfaiteurs. Une violence inhumaine, féroce et barbare en hausse constante, qui tétanise la grande majorité des camerounais.
Alors que l’on s’approche des échéances électorales, le pays est devenu plus que jamais criminogène, au regard de l’inquiétante insécurité qui ne cesse d’étendre ses tentacules.
Cette violence n’est visiblement pas d’actualité au sein du gouvernement, trop préoccupé à battre campagne pour la prochaine présidentielle. La sécurité des personnes et des biens a donc bel et bien foutue le camp ?
Christine Babanda