Informations non vérifiées et diffamatoires

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Maurice Kamto traine 9 patrons de presse devant le CNC

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a saisi le Conseil National de la Communication (CNC), vendredi dernier, contre plusieurs médias camerounais pour « publication d’informations inexactes, non vérifiées et diffamatoires » concernant les incidents de Bruxelles.

Les médias visés par la plainte de Kamto sont notamment Info Matin, L’Expression, Génération Libre, Le Quotidien, Le Pélican, Le Soir, Réalité Plus, The Reporter et News Watch. Ils sont accusés d’avoir établi un lien infondé entre le MRC et la Brigade Anti-Sardinards (BAS), une organisation étrangère qui a agressé le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique.

Selon ces médias, la BAS aurait agi sous les ordres de Maurice Kamto. Cependant, le MRC et son président dénoncent ces accusations comme étant « des attaques groupées des organes de presse visant le MRC et son leader, Maurice Kamto ». Le parti dénonce « la publication d’informations inexactes, diffamatoires et non vérifiées, ainsi que le bidonnage d’informations » en lien avec l’agression et demande au CNC d’intervenir pour mettre fin à ce qu’il considère comme un « acharnement » contre leur parti.

Les articles incriminés sont notamment ceux parus dans Info Matin du 7 mars, intitulés « Bruxelles, Mounouna Foutsou et l’ambassadeur Evina Obam sauvagement neutralisés. La BAS, milice pro MRC de la diaspora s’est à nouveau tristement illustrée ce 28 février en Belgique par une atrocité inouïe sur le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique et l’ambassadeur du Cameroun, un méthode barbare digne des méthodes de son leader Maurice Kamto », de même, le journal Génération Libre du 7 mars titrait « Maurice Kamto donne l’ordre de brutaliser le ministre et l’ambassadeur en Belgique ». Des titres qui ne sont pas loin de ceux de leurs confrères cités plus haut et dont le Pr. Kamto qualifie de « tirs groupés ».

Le parti de Kamto exige donc que le Conseil National de la Communication, prenne des sanctions contre ces médias et leurs dirigeants, certains d’entre eux étant des récidivistes. Le secrétaire général du parti avait déjà annoncé le 11 février dernier, la mise en place d’une équipe chargée d’identifier les « panélistes haineux » qui diffament le MRC et son leader.

Cette démarche intervient dans un contexte de tensions entre le MRC et certains médias camerounais, que Maurice Kamto accuse de « semer la haine et la division ». Le CNC devra maintenant enquêter sur ces accusations et prendre des décisions en conséquence.

Ange Kamya

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