Quel impact dans les entreprises ?
« Intelligence artificielle, big data et performance des entreprises africaines », c’est le thème de la 3ème édition des journées de l’entreprise digitale tenue jeudi dernier au Gecam dans l’arrondissement de Douala 1er.
Dans la salle André Siaka du Gecam, il y avait une pléthore d’invités jeudi dernier à l’occasion des journées de l’entreprise digitale. Face aux experts et chefs d’entreprise, les échanges au sujet de l’intelligence artificielle se sont avérés productives. Le doute sur les nombreux défis qui se présentent au sein des entreprises et nécessite d’y faire face avec l’aide de de l’IA a été levé lors des échanges : « Il y’a déjà le problème d’infrastructure vous voyez quand on parle de digital il y les questions d’infrastructure et même l’IA également va se payer aussi également les défis extérieurs par exemple avec l’IA il faut une bonne connexion internet qui est stable disponible avec une bonne banque placée ça c’est les questions d’infrastructure » argue Tsasse Fopa David, architecte et spécialiste IA générative.
L’expert fait remarquer que pour mieux s’en sortir avec ce nouvel outil en entreprise, il est important d’investir dans la connexion internet qui reste le seul moyen permettant une meilleure utilisation de l’IA, ce qui représente pour les entreprises privée une difficulté réelle : « Une entreprise privée n’est pas capable de pouvoir investir là-dessus là c’est des investissements qui sont colossaux et qui doivent être fait par les états de financement il y’a les questions d’énergie vous voyez que l’IA ou le digital s’appuie sur l’énergie et si vous n’avez pas suffisamment d’énergie ça fait des freins maintenant il y’a la question de la compétence parce que l’être humain ou il n’y a pas de digitalisation sans renforcement des capacités sans renforcement des compétences donc il faut des compétences donc il y’a la question de la politique d’éducation comment faire de manière à disposer des compétences dans les métiers qui permettent de valoriser les opportunités qu’il y’a sur l’IA ou bien sur les technologies digitales par exemple aujourd’hui beaucoup des entreprises recherchent des experts dans le domaine d’IA et combien d’experts formons nous au Cameroun dans le domaine de l’IA combien d’ingénieurs formons nous dans le domaine de data science de big data quand on va parler de l’intelligence artificielle pour le mettre véritablement en œuvre il y’a des spécialistes qui doivent intervenir vous avez besoin des experts dans la gouvernance des données besoin des ingénieurs de données vous avez besoin des data sciences Avant d’avoir maintenant des experts dans le domaine de l’intelligence artificielle c’est en principe tous ces types de compétences qu’il faut avoir pour véritablement mener le projet et d’IA jusqu’au bout sans oublier bien évidemment le Cloud » poursuit l’architecte et spécialiste IA générative.
Positionnement des entreprises africaines vis-à-vis de l’intelligence artificielle.
Pour Dr Césaire Fotsing, Ceo Digital House international, les entreprises africaines doivent commencer à penser au propre modèle d’intelligence artificielle adapté au continent, adapté aux pays. Penser aux Propre modèle d’intelligence artificielle n’exclut pas le faire d’utiliser des solutions externes. Mais il faut bien comprendre que l’intelligence artificielle est une technologie qui est basée principalement sur la donnée. Et cette technologie-là ne produit du résultat concret que lorsque « la donnée est de qualité » et il est donc impossible d’avoir une donnée d’ailleurs pour traiter d’une problématique africaine sur des sujets clés. Maintenant sur des termes généralistes ça marche, mais pour des thèmes précis propre à une entreprise, l’entreprise doit se servir de ses propres données pour entraîner ses propres modèles sur la base donc de l’apprentissage de ses données. Pour lui, on ne peut pas challenger les grosses firmes nationales, mais déjà ce qu’il faut retenir c’est que le sujet de l’intelligence artificielle est beaucoup torpillé par la presse malheureusement, par de grands experts parfois qui ne comprennent pas clairement ce qu’est la technologie. En fait il n’est pas question de challenger une solution comme chat GPT par exemple où d’autres, qui sont des solutions publiques. Mais il faut comprendre que l’intelligence artificielle en soit n’est pas forcément chat GPT, mais c’est le fait de pouvoir se servir de la donnée, pour automatiser certains processus, faire des prédictions, et ces prédictions-là ne peuvent se faire que sur la base d’une donnée réelle et métrisée. Et cette donnée-là ne peut se faire qu’au sein de l’entreprise. La question maintenant est de savoir s’il faut challenger avec les autres, est-ce qu’on a la connectivité, c’est tout une autre question, mais chaque entreprise doit déjà se dire, sur la base de ce que j’ai aujourd’hui, qu’est-ce que je peux déjà en faire et ne pas dire je ne démarre pas un projet d’intelligence artificielle parce qu’il n’y a pas de connectivité. Mais déjà la connectivité qu’on a la quantité de ressources informatiques qu’on a et les compétences. Il y a déjà le problème d’infrastructures, et quand on parle du digital, il y a les questions d’infrastructures et même l’IA également vas se liée à des défis extérieurs des problèmes d’infrastructures. Il faut également avoir une bonne connexion internet par exemple avec les fluctuations de réseaux que nous connaissons, il faut une connexion internet stable disponible avec une bonne bande passante. Ça c’est des questions d’infrastructures. Une entreprise privée n’est pas capable de pouvoir investir là-dessus, ça c’est des investissements qui sont colossaux et qui doivent être fait pas les États. Il y a des questions d’énergie, vous voyez que l’intelligence artificielle ou le digital s’appuie sur l’énergie et si vous n’avez pas suffisamment d’énergie, vous n’aurez pas de disponibilité en continu de l’énergie et celle constitue des freins. Ensuite il y a la question de la compétence, parce qu’il n’y a pas de digitalisation sans renforcement des capacités, sans renforcement des compétences. Maintenant il faut des compétences bien pointues Donc il y a la question de la politique d’éducation, comment parvenir à disposer les compétences dans les métiers qui permettent de valoriser les opportunités qu’il y a sur les technologies digitales. Par exemple aujourd’hui beaucoup d’entreprises recherchent des experts partout dans le monde dans le domaine de l’IA et combien d’experts formons nous au Cameroun dans le domaine de l’IA ? Combien d’ingénieurs Formons-nous sur les questions de data-science ou de E-data ? Quand on va parler de l’intelligence artificielle, pour le mettre véritablement en œuvre il y a beaucoup de spécialités qui doivent intervenir, vous avez besoin des experts dans la gouvernance des données, vous avez besoin des ingénieurs dans les données, vous avez besoin des data-science avant d’avoir des experts dans le domaine de l’intelligence artificielle. C’est en fait que toutes les compétences qu’il faut avoir pour mener à bien un projet un projet d’IA. L’usage de l’intelligence artificielle dans les entreprises prend de plus en plus de l’ampleur. La véritable valeur ajoutée de l’IA d’entreprise ne réside pas dans ses fonctionnalités, mais plutôt dans la capacité des organisations à repenser l’ensemble de leurs processus pour y intégrer l’IA et générer une plus-value non négociable. Dans un contexte de concurrence accrue, plus tôt les entreprises décident d’intégrer l’IA, plus rapidement elles parviennent à bénéficier d’un avantage compétitif et à créer de la valeur commerciale.