Une société en proie à l’horreur et à la violence
Mathis, un enfant de 6 ans, a été poignardé à coups de couteau dans un contexte de disputes entre adultes. Cette horreur a choqué l’opinion publique et remise en lumière le sempiternel problème de la violence et l’insécurité qui règne dans la société camerounaise. Ce crime odieux montre le caractère deshumanisant d’une société où la vie humaine est parfois considérée comme sans valeur.
Une violence généralisée
Les cas de meurtres, d’empoisonnements, d’agressions mortelles, de violences conjugales et de bagarres sont légion au Cameroun. Les rues sont devenues des lieux de tensions et de méfiance, où les gens se regardent avec suspicion et sont prêts à s’affronter parfois pour des raisons futiles. Les femmes en particulier, sont victimes de violences conjugales, comme en témoigne le cas récent d’une enseignante au lycée bilingue de Nylon Ndogpassi qui a perdu la vie sous les coups de son mari.
Les causes profondes
Les causes de ces violences sont multiples et complexes. La pauvreté, le chômage, l’impunité et la faiblesse des institutions judiciaires sont autant de facteurs qui contribuent à cette situation. De plus, la culture de la violence et de l’agressivité est souvent perpétuée par les médias et les réseaux sociaux, qui véhiculent des messages de haine et de violence.
Un appel aux autorités
Face à ce constat alarmant, les autorités doivent prendre des mesures pour éradiquer ce phénomène. La rééducation de la population, l’implication des églises à travers leurs enseignements et l’éducation des enfants sont autant de pistes à explorer pour mettre fin à ses horreurs et restaurer une coexistence pacifique. Les autorités doivent également renforcer les institutions judiciaires et policières pour garantir la sécurité et la justice pour tous.
Le rôle des églises et la société civile
Les églises et la société civile ont également un rôle important à jouer dans la lutte contre la violence. Les églises peuvent utiliser leurs enseignements pour promouvoir la paix, l’amour et la tolérance, tandis que la société civile peut mobiliser les communautés pour lutter contre la violence et promouvoir la coexistence pacifique.
Le meurtre de Mathis est un rappel brutal de la violence et de l’insécurité qui règnent dans notre société. Il est temps que les autorités et la société civile prennent des mesures pour éradiquer ce phénomène et restaurer une coexistence pacifique. Nous devons travailler ensemble pour créer une société où la vie humaine est respectée et protégée.
Stivin Temdemnou